Accroche: 
En tant qu'automobilistes contribuables, on peut à juste titre se sentir un peu persécuté, voir lésé quand on voit à quel point les politiques se laissent manipuler par les lobbys cyclistes.

En effet, quel que soit le côté par lequel on prend la lorgnette, on se fait avoir !

Un : la responsabilité civile des cyclistes est tout d'un coup intégrée dans la seule responsabilité civile personnelle. Tous ceux qui ne disposent pas d'une responsabilité civile privée et auraient un accident avec leur vélo ou vélo électrique seront pris en charge par le fonds de garantie des automobiles. L’automobiliste une fois de plus cochon payeur

La pilule reste toutefois un petit peu difficile à avaler. Une fois de plus les automobilistes sont pris en otage pour la population cycliste. Ce qui devient grave, c'est que maintenant, on admet même que les véhicules soutenus par un moteur électrique, mais ne dépassant pas 25 km/h appartiennent à la catégorie des vélos.

Deux. Quand le port du casque devient accessoire !

Pour ne pas fâcher le lobby cycliste, nos chers parlementaires n'ont pas osé s'attaquer à ce point si sensible. Alors qu'un vélomoteur qui se déplace en théorie à un maximum de 30 km/h est soumis à l'obligation de casque, on considère apparemment que la tête d'un cycliste qui se déplace à 25 km/h avec son vélo électrique dispose d'une caboche plus solide.

Il est évident que cette caboche plus solide est souvent également pleine de tout, sauf de tolérance envers le monde automobile. Combien de fois, n'avons-nous pas vu des groupes de cyclistes sportifs, rouler à trois ou quatre de front, ce en plaine comme en montagne et faire moultes bras d'honneur aux automobilistes qu’ils gênent et déstabilisent. Si d'aventure un accident a lieu entre un cycliste et un véhicule, souvent on cherchera la faute chez l'automobiliste plutôt que chez le cycliste. Évidemment, le cycliste est sain et sportif, ne pollue pas et respecte en tous points le code de la route.

Alors que l'on contraint les enfants au port du casque pour le vélo, on laisse les adultes libres de leur choix. La conduite d'un véhicule avec assistance électrique jusqu'à 25 km/h n'impose pas le port du casque. Combien de « cyclistes vitaminés à l'électricité » roulent à plus de 25 km/h sans casque. Jusqu'à présent, je n'ai pas vu de forces de l'ordre arrêter un cycliste vitaminé pour lui demander où était son casque ?

Trois. Quand les cyclistes ne sont pas des lumières !
Combien de fois en tant qu'automobiliste, avez-vous été surpris par des cyclistes circulant à la tombée du jour ou de la nuit, sans éclairage, vêtus d’habits sombres et se fondant complètement dans le paysage?

Cette maladie, extrêmement répandue n'est pas vraiment combattue par les forces de l'ordre. De toute façon ces victimes en devenir n'ont même pas conscience avec quelle légèreté, ils mettent leur vie en danger et programment des traumatismes sans fin à ceux qui auront le malheur de les « rencontrer ».

Philosophie : dans tous les cas, il vaut mieux être cycliste, qu’automobiliste. Dans un cas vous n'aurez plus de tête, mais vous aurez raison, et dans l'autre vous avez roulé trop vite, parce que vous roulez toujours trop vite, et vous serez le seul responsable.

Car comme tout le monde le sait, le cycliste se prémunit. Il ne se déplace que muni de son casque bien ajusté, sur son vélo bien éclairé et respecte au pied de la lettre le code de la route.


Jean Louis Vidal 01/2012

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